• Dans un courrier adressé ce matin aux équipes d’Altice France, que Le Figaro s’est procuré, son PDG Arthur Dreyfuss vante les mérités de Rodolphe Saadé : «Nous pouvons nous réjouir qu’un nouvel entrepreneur, à la tête d’un groupe familial historique, ancré sur notre territoire et doté d’une vision industrielle de long terme, s’inscrive dans la continuité de Patrick Drahi et d’Altice. C’est une excellente nouvelle pour conserver notre ADN si particulier, fait d’audace et de pragmatisme qui nous caractérise depuis le début», écrit-il.

    Selon nos informations, Rodolphe Saadé avait exprimé son intérêt dès le printemps 2023 auprès de Patrick Drahi, PDG du groupe Altice, pour racheter son pôle média. L’été dernier, la direction de Altice Média en attendait alors 2 milliards d’euros pour entrer en négociations. Fragilisé sur les marchés financiers, acculé par une dette de 60 milliards d’euros et bousculé par un scandale de corruption, Patrick Drahi a finalement choisi de se délester de ses joyaux dans les médias. Et de la très populaire BFMTV, qui reste la première chaîne d'informations en continu de France, devant CNews (groupe Canal+), LCI (groupe TF1) et Franceinfo.

    De son côté, Rodolphe Saadé se construit depuis deux ans un empire dans les médias à travers sa filiale CMA CGM Médias (La Provence, La Tribune, La Tribune Dimanche, des participations au capital du groupe M6 et le média digital Brut.).


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  • Près de quarante minutes d'explication de texte. Emmanuel Macron a répondu aux questions d'Anne-Sophie Lapix et de Gilles Bouleau sur France 2 et TF1, jeudi 14 mars, à propos de la guerre en Ukraine (puis, rapidement, de la situation au Proche-Orient). Un peu plus de deux ans après le début de l'invasion russe, le chef de l'Etat a réaffirmé le soutien de la France à Kiev et mis en garde contre les conséquences d'une victoire de la Russie. Cette prise de parole du chef de l’Etat intervenait après ses propos sur un possible envoi de troupes françaises en Ukraine et la signature d'un accord bilatéral de sécurité avec Kiev, suivie d'un vote des parlementairesVoici ce qu'il faut retenir de l'entretien.

    Le chef de l'Etat a commencé son interview en revenant sur les propos qu'il a tenus le 27 février, lorsqu'il avait évoqué le potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine"Nous ne sommes pas dans l'escalade, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie, mais nous ne devons pas laisser gagner la Russie", a-t-il justifié. L'envoi de troupes n'est "pas [son] souhait", mais "toutes ces options sont possibles", a réitéré Emmanuel Macron, insistant sur l'importance de ne pas "être faible" face à Moscou : "Il nous faut (...) dire que nous sommes prêts à mettre les moyens pour atteindre notre objectif, qui est que la Russie ne gagne pas".

    Pressé par ses interlocuteurs, il a refusé de préciser quelles troupes pourraient être envoyés en Ukraine, ni quel serait le déclencheur d'une telle intervention : " Je ne vais pas donner de la visibilité à quelqu'un qui ne m'en donne pas. C'est au président Poutine qu'il faut poser cette question. Allez lui demander où sont ses lignes rouges." Une position qu'Emmanuel Macron n'oppose pas à la recherche d'une fin du conflit : "Vouloir la paix, ce n'est pas choisir la défaite, c'est être crédible", estime le président de la République.


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  • En raison du risque de présence de morceaux de verre, du fromage de la marque Salakis vient d’être retiré de la vente. Il s’agit précisément de dés de fromages de brebis aromatisés aux herbes de Provence et poivrons, indique Rappel Conso, le site des alertes de produits dangereux.

    Le produit est conditionné dans un bocal en verre de 300 g. Sur l’emballage, sont indiqués le code-barres 3023260005872 et le lot 2.009.1 – 06 : 16 à 07 : 04. La date de durabilité minimale a été fixée au 07/07/2024. Ces dés de fromage ont été commercialisés dans tous les magasins Leclerc, Auchan, Casino et Carrefour de France entre le 30 janvier et le 8 mars 2024.


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    Le débat engendré par le refus de l’Allemagne de livrer des missiles Taurus et la phrase d’Emmanuel Macron sur la possibilité que soient envoyées des troupes terrestres occidentales en Ukraine ont une fois de plus porté un coup dur aux relations franco-allemandes. Alors que l’Europe aurait besoin de présenter un front uni dans son soutien à l’Ukraine et sa défense contre la guerre hybride menée par la Russie, les deux plus importants Etats européens se trouvent plongés dans une profonde crise de confiance et de leadership.

    Ce n’est un secret pour personne qu’Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont des caractères très différents, qui ne favorisent guère la sympathie mutuelle. Mais ils ont de plus en plus de mal à établir une relation de travail professionnelle, et ce qui les sépare prend chaque jour une tournure plus personnelle. Du point de vue allemand, M. Macron, qui multiplie les déclarations, comme lors de la dernière conférence sur l’Ukraine, à Paris, le 26 février, agit de façon intempestive et sans concertation avec ses partenaires. Inversement, on comprend de moins en moins à Paris les frilosités allemandes et, sur des sujets aussi importants que l’avenir de l’UE [Union européenne], l’énergie et la défense, les positions accusent des différences fondamentales.

     

    Alors que l’Allemagne est devenue le deuxième fournisseur d’armes à l’Ukraine après les Etats-Unis, la France reste loin derrière, à la quatorzième place. Reprocher au chancelier allemand de toujours faire trop peu et trop tard dans ce conflit n’est donc en rien conforme à la réalité. D’un autre côté, la façon de communiquer d’Olaf Scholz, notamment sur la question des missiles Taurus, a une fois de plus mis en lumière les hésitations et les atermoiements du chancelier, sans parler des récentes fuites d’informations dans l’armée allemande qui ont conduit à une petite crise au sommet de l’Etat.


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  • Le Portugal change de cap. Après huit ans de gouvernement socialiste, l’opposition de centre droit a remporté dimanche des législatives marquées par une nouvelle poussée de l’extrême droite, selon plusieurs sondages sortis des urnes.

    A trois mois des européennes, ce scrutin précipité par la démission du Premier ministre sortant Antonio Costa vient donc confirmer que l’extrême droite progresse à travers le Vieux Continent. Le Portugal était en outre un des rares pays en Europe à être actuellement dirigé par la gauche lorsque Antonio Costa, 62 ans, a jeté l’éponge après avoir été cité dans une enquête pour trafic d’influence début novembre.

    Montenegro en quête d’une majorité

    Selon la projection de la télévision publique RTP, l’Alliance démocratique (AD) de centre droit emmenée par Luis Montenegro, 51 ans, aurait gagné les élections avec 29 à 33 % des voix, mais ne serait pas en mesure de former une majorité à elle seule.


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